La préparation aux sacrements


Le  baptême

Le baptême est une plongée dans la mort du Christ pour renaître à une vie nouvelle, la vie même de Dieu qui fait du baptisé son enfant adoptif et lui donne la vie éternelle. Les baptêmes se font le dimanche, il faut s'inscrire au moins six mois à l'avance afin de participer aux rencontres de préparation. Le baptême est possible à tout âge.

Consultez "Toutes les infos !" pour demander le baptême.

 


La confirmation

La confirmation, second sacrement de l'initiation chrétienne, est prévue par le "Droit canonique latin", dès l'âge de 7 ans, entre le baptême et la première des communions eucharistiques. Actuellement, dans notre diocèse, ce sacrement est plutôt donné pendant l'adolescence.

Adressez-vous aux personnes mentionnées dans "Toutes les infos !" pour tous renseignements complémentaires. Dans la mesure du possible, selon le Droit canonique latin, les fiancés sont invités à le recevoir avant l’engagement du mariage et il est demandé pour être parrain d'un enfant à un baptême.

 


La première des communions eucharistiques

Préparation à la Première des Communions :

 

Elle concerne les enfants de CM1 ou CM2, ayant suivi les cours d’Enseignement Religieux à l’école primaire.

Cette préparation se déroule sur une année scolaire, à l’aide du parcours diocésain :

« Devenez ce que vous recevez, un chemin pour vivre de l’Eucharistie ».

Les enfants qui ne sont pas encore baptisés peuvent également se préparer au baptême, en équipe, lors de réunions spécifiques prévues dans le parcours.

Des parents animateurs assurent la préparation des enfants en petite équipe de 5-6 enfants. Pour ce faire, ils se retrouvent régulièrement avec l’accompagnateur du parcours.

Les préinscriptions se font fin juin, les familles étant averties par l’intermédiaire du cahier d’Enseignement Religieux de leur enfant. Les inscriptions définitives ont lieu en début d’année scolaire. Les familles intéressées sont conviées à une réunion par courriel.

 


La réconciliation

La vie n’est possible que si nous savons pardonner, nous réconcilier avec nous même, avec les autres et avec Dieu. Le sacrement de la réconciliation nous invite à reconnaître que l’amour de Dieu nous permet de dépasser les conflits. L’Évangile ne parle pas souvent du péché, mais plutôt du pardon. Il aborde le péché à partir de l’initiative divine qui vient manifester sa miséricorde. Jésus appelle à la conversion pour accueillir la Bonne Nouvelle du Royaume. Jésus va au devant des pécheurs, car il n’est pas venu pour les biens portants, mais pour les malades. Il pardonne au paralytique (Mc 2,5), à la femme pécheresse (Luc 7,48), à la femme adultère (Jn 8,11), à Zachée (Luc 19,9-10) et sur la Croix à ses bourreaux (Luc 23,34). Après la résurrection, Jésus, lorsqu’il s'est montré à ses disciples et qu’il leur a donné l’Esprit Saint leur a dit : « Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20, 22-23) Jésus leur a donné la mission de pardonner. Le sacrement du pardon est la rencontre entre le prêtre et le pénitent qui découvre combien Dieu est Miséricorde. Consultez "Toutes les infos !" pour les horaires de réconciliation ou pour prendre rendez-vous avec un prêtre.

Permanence de confession à la cathédrale Saint Étienne à Metz

Tous les jours du lundi au samedi de 9h45 à 10h30

et du mardi au samedi de 16h00 à 17h00


L'onction des malades

L’onction des malades est un sacrement pour recevoir force et réconfort dans la maladie, la vieillesse, l’épreuve de la souffrance.

 

Qui peut recevoir ce Sacrement ?

 

 

Tout catholique qui vit le temps des fragilités. Il est à demander quand on est avancé en âge, quand les forces physiques faiblissent, quand le moral baisse et que l’on arrive plus à lutter contre la maladie.

Il est possible de redemander ce sacrement quand il y a aggravation de l'état de santé. Ce sacrement est par définition  "le baume de compassion du Christ". Le prêtre oint le front et les mains, en faisant le signe de la Croix avec l'huile consacrée.

 

L’onction des malades est présentée par Saint Jacques au chapitre 5 de sa lettre :

« L’un de vous est malade ? Qu’il appelle un prêtre, il priera sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière, inspirée par la foi, sauvera le malade, le Seigneur le relèvera et il recevra le pardon ».

 

Alors, vous qui êtes éprouvés, souffrants, malades, inquiets ou âgés, n'hésitez pas à demander à recevoir le sacrement de l'onction des malades, pour cela adressez-vous aux prêtres mentionnées dans "Toutes les infos !".

 

Tout ce que vous devez savoir sur l'onction des malades

 Le service de l’Église envers les malades, et ceux qui s’occupent d’eux, doit se poursuivre avec une vigueur toujours nouvelle.
Le thème de la Journée du Malade nous est fourni par les paroles que Jésus en croix adresse à sa mère et à Jean: "Voici ton fils... Voici ta mère. À partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui" (Jn 19, 26-27).

   - 1. Ces paroles du Seigneur éclairent profondément le mystère de la Croix. Celle-ci n'est pas une tragédie sans espérance, mais le lieu où Jésus manifeste sa gloire et laisse ses dernières volontés d’amour, qui deviennent les règles constitutives de la communauté chrétienne et de la vie de chaque disciple. La douleur indicible de la croix transperce le cœur de Marie mais ne la paralyse pas. Au contraire, un nouveau chemin de don commence pour elle. Sur la croix, Jésus se préoccupe de l’humanité tout entière, et Marie est appelée à partager cette même préoccupation. Les Actes des Apôtres nous montrent que Marie a commencé à accomplir sa tâche dans la première communauté de l’Église. Une tâche qui ne connaît jamais de fin.
   - 2. Le disciple Jean représente l’Église, peuple messianique. Il doit reconnaître Marie comme sa propre mère. Or, dans cette reconnaissance, il est appelé à l’accueillir, à contempler en elle le modèle d’une façon d’être disciple, ainsi que la vocation maternelle que Jésus lui a confiée, avec les préoccupations et les projets que cela comporte: la Mère qui aime et qui engendre des enfants capables d’aimer selon le commandement de Jésus. Par conséquent, la vocation maternelle de Marie, la vocation à prendre soin de ses enfants, est transmise à Jean et à toute l’Église. Toute la communauté des disciples est impliquée dans la vocation maternelle de Marie.

   - 3. En tant que disciple ayant tout partagé avec Jésus, Jean sait que le Maître veut conduire tous les hommes vers la rencontre avec le Père. Il peut témoigner que Jésus a rencontré de nombreuses personnes malades dans leur esprit, car remplies d’orgueil, et malades dans leur corps. Envers tous, il a fait preuve de miséricorde et de pardon, il a même accordé la guérison physique, signe de la vie abondante du Royaume où toute larme sera essuyée. Comme Marie, les disciples sont appelés à prendre soin les uns des autres, mais pas seulement ; ils savent que le cœur de Jésus est ouvert à tous, sans exclusions. L’Évangile du Royaume doit être annoncé à tous, et la charité des chrétiens doit s’adresser à tous ceux qui sont dans le besoin, simplement parce que ces personnes sont des enfants de Dieu.
   - 4. Cette vocation maternelle de l’Église envers les personnes dans le besoin et les malades s’est concrétisée, au long de son histoire, par une très riche série d’initiatives en faveur des malades. Cette histoire de dévouement ne doit pas être oubliée. Elle se poursuit aujourd’hui encore, dans le monde entier. Dans les pays où il existe des systèmes de santé publique suffisants, le travail des congrégations catholiques, des diocèses et de leurs hôpitaux, non seulement fournit des soins médicaux de qualité, mais cherche à mettre la personne humaine au centre du processus thérapeutique et accomplit une recherche scientifique dans le respect de la vie et des valeurs morales chrétiennes. Dans les pays où les systèmes de santé sont insuffisants ou inexistants, l’Église travaille pour offrir le plus possible aux gens en matière de soins et de santé, pour éliminer la mortalité infantile et éradiquer certaines maladies très répandues. Partout, elle essaie de soigner, même lorsqu’elle n’est pas en mesure de guérir. L’image de l’Église comme hôpital de campagne, accueillante pour tous les blessés de la vie, est une réalité très concrète, car dans certaines parties du monde, seuls les hôpitaux des missionnaires et des diocèses fournissent les soins nécessaires à la population.

   - 5. La mémoire de la longue histoire du service apporté aux malades constitue un motif de joie pour la communauté chrétienne et pour ceux qui accomplissent ce service dans le temps présent. Mais il faut regarder le passé pour s’en enrichir. Nous devons apprendre de lui: la générosité des fondateurs d’instituts au service des malades; les initiatives mises en œuvre au cours des siècles; l’engagement dans la recherche scientifique pour offrir aux malades des soins innovants et fiables. Cet héritage du passé aide à bien projeter l’avenir. Par exemple, à préserver les hôpitaux du risque de l’entreprenariat qui, dans le monde entier, cherche à faire entrer la protection de la santé dans le contexte du marché, finissant ainsi par écarter les pauvres. L’organisation et la charité exigent plutôt que la personne du malade soit respectée dans sa dignité, et toujours maintenue au centre du processus de soins.
   - 6. Jésus a laissé à l’Église sa puissance de guérison: "Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants: ils imposeront les mains aux malades et les malades s'en trouveront bien" (Mc 16, 17-18).
Au don de Jésus correspond la tâche de l’Église, qui sait qu’elle doit porter sur les malades le regard même de son Seigneur, un regard rempli de tendresse et de compassion. La pastorale de la santé reste et restera toujours une tâche nécessaire et essentielle, à vivre avec un élan nouveau, à partir des communautés paroissiales jusqu’aux centres de soins les plus performants.
Nous ne pouvons pas oublier ici la tendresse et la persévérance avec lesquelles de nombreuses familles accompagnent leurs enfants, leurs parents et d’autres membres de leur famille, qui souffrent de maladies chroniques ou sont porteurs de graves handicaps. Les soins qui sont apportés en famille sont un témoignage extraordinaire d’amour de la personne humaine et doivent être soutenus avec une reconnaissance adéquate et des politiques appropriées. Ainsi, les médecins, les infirmiers, les prêtres, les personnes consacrées, les bénévoles, les membres de la famille et tous ceux qui s’engagent dans le soin des malades, participent à cette mission ecclésiale. C’est une responsabilité partagée qui enrichit la valeur du service quotidien de chacun.

   - 7. C’est à Marie, Mère de la tendresse, que nous voulons confier tous les malades dans leur corps et leur esprit, afin qu’elle les soutienne dans l’espérance. Nous lui demandons également de nous aider à être accueillants envers nos frères malades.

Franciscus

L'Onction des malades, un sacrement qui donne la force

 

L'Onction des malades est, comme tous les sacrements, le signe visible, sensible, palpable, de l’amour du Christ pour son Église, en particulier pour les membres souffrants de celle-ci. C’est aussi la force qui permet de regarder derrière soi les pas dans le sable et de voir que, déjà depuis longtemps, le Christ cheminait avec moi, et que maintenant il me porte dans ses bras, pour me soulager. Chaque fois que j’ai reçu ce sacrement, il m’a donné joie, paix et réconfort. Non pas une joie superficielle, mais une joie profonde qui fait vivre, nourrit de l’intérieur. Bien sûr, cela n’enlève pas la peur ni la souffrance. Elles sont là ! Mais un Autre nous aide à les transformer, elles peuvent alors devenir levier de guérison, force pour la vie. Et les témoins du sacrement, quelques membres de la communauté chrétienne, ont été là, également, comme signes visibles de cet amour qui se donne.
Je suis venu pour que tous aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance”, dit Jésus. L'Onction des malades permet de goûter ce qu’est cette vie qui nous est promise, qui nous est donnée, au-delà de la souffrance, au-delà de l’angoisse, de la peur, au-delà de la mort. Et cela devient source de joie profonde; cela permet d’approcher d’un peu plus près l’amour dont nous sommes aimés ; cela pousse à aimer à notre tour, de la même manière, tous ceux qui nous entourent, tout ce qui fait notre quotidien, même la maladie et la souffrance, et que nous refusons spontanément.
Marie-Louise Hehn


Le mariage

C’est un engagement pris avec Dieu. La dignité de cet engagement s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. Chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement. Les conjoints se promettent fidélité, et cette promesse est source de confiance réciproque. Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l´union d´un homme et d´une femme et situe l´amour des époux au cœur de l´amour de Dieu pour l´humanité. Inscrivez-vous dés la décision prise (au minimum 1 an avant la date envisagée), Pour cela,  vous trouverez les coordonnées de M. le curé dans "Toutes les infos !".


L'Ordre

C’est le sacrement grâce auquel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l’Église jusqu’à la fin des temps. Il est le sacrement du ministère apostolique. Ceux qui reçoivent le sacrement de l’Ordre sont consacrés pour être, au nom du Christ, par la parole et la grâce de Dieu, les pasteurs de l’Église. Depuis les origines de l’Église, le ministère ordonné a été conféré et exercé à trois degrés: celui des évêques, celui des prêtres et celui des diacres. Si vous vous sentez appelé par Dieu, contactez le service diocésain des vocations. Vous trouverez les indication dans "Toutes les infos !".


Les obsèques

La mort d’un proche provoque toujours un choc. Les funérailles permettent d’humaniser ce moment par le rassemblement des proches, l’évocation de celui qui vient de partir, les gestes d’amitié. Pour un chrétien, les funérailles sont aussi l’occasion de rappeler que, malgré le deuil, la vie ne s’arrête pas à la tombe. Pour les obsèques d'un proche ou d'un parent, reportez-vous à notre guide : "Toutes les infos !".


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