Quand tu es en présence de quelqu'un, tu ne penses pas à lui, tu es avec lui. De même dans la prière, tu es avec Dieu.
(Un moine du mont Athos)
Les prières du jour
la messe et les heures avec l'AELF
Méditation
Au commencement de la
prière
il y a le silence
Le silence n’est pas une épreuve, un poids, une souffrance. C’est l’expérience d’une présence. Et je crois que c’est l’expérience de la présence de Dieu. Ce silence est la voix même de Dieu, comme celle sur la montagne de l’Horeb qu’Élie a reconnue. La Bible parle de la « voix d’un silence ténu ». C’est exactement cela. Du moment où on réalise que ce silence est la voix même de Dieu, alors on peut goûter ce silence, aimer ce silence, savourer ce silence. Dieu n’a pas besoin de mots pour me parler, parce que, pour ce qu’il veut me dire, les mots ne suffisent pas.
Frère Rémi Chéno
Prions pour les personnes qui souffrent,
dans leur corps ou dans leur
âme,
pour celles qui vivent des situations difficiles
et celles qui n'ont plus le courage de prier.
Que le Seigneur leur donne la force, le soulagement
et les grâces dont elles ont besoin dans
les difficultés de la vie.
La Prière
Nous portons en nous, inscrit en notre être, le souffle même de Dieu, laissons-le agir en nous, et puisque l'Esprit de Dieu nous habite, prions dans l'Esprit Saint en nous adressant à Dieu par
l'intermédiaire de Jésus, la porte étroite qui mène à la Vie (Jn 10,9). Prions comme un enfant. On entre vraiment dans le Royaume de la prière et donc dans l'intimité de Dieu qu'en retrouvant un
cœur d'enfant (Mt 18,3). L'esprit d'enfant nous ouvre à l'esprit d'humilité et l'humilité nous fait entrer dans la prière la plus vraie.
« Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis » (Lc 18,13). Prier en effet n'est pas d'abord s'élever vers Dieu mais s'ouvrir à lui pour l'accueillir en soi et dans le secret :
ferme sur toi la porte et prie ton Père qui est dans le secret. Ton Père voit dans le secret et il te le rendra (Mt 6,6).
Mais veut-on vraiment prier ?
La prière n'en demeure pas moins aride et austère. Il faut reconnaître que la prière a un ennemi acharné : l'esprit du mal, qui sait mieux que nous, tout le bien qu'elle peut nous faire. La prière est affaire de volonté, prions donc sans nous décourager (Lc 18,1). Prions de tout notre être. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » dit le Deutéronome (6,5) et Jésus ajoute : « et de tout ton esprit » (Mt 22,37). On peut par conséquent prier véritablement Dieu et avec son âme et avec son corps, le jeûne restant un des meilleurs alliés de la prière.
L'église est le prolongement du Christ sur la terre et le lieu ou l'Esprit établit les hommes dans la plus grande unité. La prière liturgique exprime, nourrit et construit la charité par qui se noue la perfection. Prions aussi, tous ensemble, en Église.
La vie est là, avec ses exigences quotidiennes, ses sollicitations multiples et diverses. Dès lors, où il y a la prière et la vie, tout est séparé ; où il y a la prière dans la vie, tout est unifié. Unir en nous la prière et la vie passe par cette clé qui consiste à faire de la prière sa vie et de la vie une prière. C'est alors que nous sommes amenés à comprendre que la prière, avant d'être une attitude particulière, un temps fort, un moment réservé, une technique en action, est une respiration d'âme.Tout le jour je pense à Lui, et quand vient la nuit, je dors, mais mon cœur veille. On prie comme l'on vit, on prie continuellement puisqu'en nous la Vie n'a pas de cesse.
(Fragments puisés sur le site des Fraternités de Jérusalem - les dix clés de la prière)
Prier pour soi-même est un instinct de nature,
prier pour les autres est un instinct de grâce.
(Saint Jean Chrysostome)
La première grande règle de l’intercession est la réalité. La prière est un acte qui, bien qu’invisible en ce qu’il a d’essentiel, est éminemment réel. Elle nous met en contact avec la source de toute réalité, Dieu, et nous fait obtenir pour nos frères des choses réelles et extrêmement précieuses : la grâce et les dons de l’Esprit Saint. Chaque fois que nous nous tournons vers le Père, avec son Fils bien-aimé, afin de la prier pour nos frères, toujours Il envoie son Esprit saint dans leur cœur. L’Écriture ne cesse de nous le rappeler. Nous sommes sûrs d’être exaucés lorsque nous demandons le trésor de l’Esprit saint pour nos frères. Quand bien même ils fermeraient leur cœur à la grâce qui les sollicite par notre prière, l’Esprit saint n’en viendra pas moins frapper à leur porte toutes les fois que nous le demanderons avec foi.
Si le Bon Dieu a voulu nous donner un tel pouvoir, une telle capacité à faire le bien par notre prière en nous faisant mériter avec et en Jésus, mort et ressuscité, le don de l’Esprit saint pour nos frères, quelle ne doit pas être notre responsabilité ! Le Père, pour parler de manière imagée, s’empêche de répandre à profusion sa grâce dans le monde si nous ne le Lui demandons pas par son Fils bien-aimé Jésus avec la confiance et l’audace que nous inspire l’Esprit. Il ne veut pas appliquer les mérites de la Rédemption, acquis par Jésus par sa mort et sa résurrection qui est représentée à chaque messe, si nous ne le Lui demandons pas avec foi. Si Jésus est le vainqueur du monde, Il attendra, cependant, que nous nous associons à Lui, pour manifester son triomphe dans les cœurs.
Enfin, le Père veut tellement nous associer à son œuvre d’amour, qu’Il a voulu aussi faire dépendre le don démesuré de sa grâce de l’intensité de notre foi et de notre amour. Plus nous croirons et aimerons, plus nous intercéderons, plus la grâce se répandra à profusion. Pour augmenter notre amour et notre foi, il suffit simplement de renouveler nos actes d’amour et de foi en laissant l’Esprit saint les opérer dans notre âme. Nous pouvons aussi nous associer à la prière de la Vierge Marie, de saint Joseph, des saints et des anges, et nous associer à toutes les prières de la terre. Notre prière deviendra alors vraiment ecclésiale et notre cœur se dilatera aux dimensions de celui de Jésus et de Marie.
C’est parce qu’il est miséricordieux que le Père veut nous associer à son œuvre de salut. C’est parce qu’il est fidèle à son dessein d’amour, qu’Il ne répand sa grâce que dans la mesure où nous le Lui demandons avec son Fils bien-aimé. C’est parce qu’il est juste, en agissant conformément aux lois de sa miséricorde, qu’Il répand sa grâce en tenant compte de notre foi et de notre amour. Les pandémies qui paralysent le monde, nous donnent l’occasion d’intercéder avec plus d’intensité pour nos frères. Elles nous donnent l’occasion de redécouvrir l’incroyable puissance de la prière.
Tiré d'un article d'Aleteia (https://fr.aleteia.org/) "Prier pour nos frères..."
Prions pour les personnes qui ne croient pas :
Mon Dieu,
je crois, je vous adore, j'espère
et je vous aime
et je vous demande pardon
pour ceux qui ne croient pas,
n'espèrent pas
et ne vous aiment pas
Presbytère
87 rue de la Chapelle
57000 METZ
03 87 63 53 49
les vendredis de 15h à 18h
Pour toute vrai urgence
contactez le :
03.87.63.53.49
angle rue de la Croix
et rue de la Chapelle
angle av. André Malraux
et place Bouchotte
Chapelle Ste Chrétienne
angle rue St Bernard
et rue St Pierre
Oratoire St Clément
sous l'église St Fiacre
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