Vivre le Carême comme un temps de formation du cœur
Pour dépasser l’indifférence et nos prétentions de toute-puissance, je voudrais demander à tous de vivre ce temps de Carême comme un parcours de formation du cœur, comme l’a dit Benoît XVI (encyclique Deus caritas est, n. 31). Avoir un cœur miséricordieux ne veut pas dire avoir un cœur faible. Celui qui veut être miséricordieux a besoin d’un cœur fort, solide, fermé au tentateur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse pénétrer par l’Esprit et porter sur les voies de l’amour qui conduisent à nos frères et à nos sœurs. Au fond, un cœur pauvre, qui connaisse en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l’autre.
Pour cela, chers frères et sœurs, je désire prier avec vous le Christ en ce Carême :
"Rends notre cœur semblable au tien"
(Litanies du Sacré Cœur de Jésus).
Alors nous aurons un cœur fort et miséricordieux, vigilant et généreux, qui ne se laisse pas enfermer en lui-même et qui ne tombe pas dans le vertige de la mondialisation de
l’indifférence.
pape François
Que ton Cœur soit, ô notre Dieu,
Le phare lumineux de la foi, l’ancre de notre espérance,
Le secours toujours offert dans notre faiblesse,
l’aurore merveilleuse d’une paix inébranlable,
Le soleil qui éclaire nos horizons.
(Saint Jean-Paul II)
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