Le jeûne,
quel sens lui donner ?
L’ascèse est une réalité qui nous fait peur. Nous n’avons pas l’habitude de nous priver même si, aujourd’hui chez nous, beaucoup de nos concitoyens vivent dans des conditions précaires et connaissent l’inquiétude du lendemain. Certes, l’Église nous rappelle certains actes pénitentiels significatifs : manger moins chaque vendredi ; jeûner (au moins pour un repas) le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint ; maîtriser nos instincts. Mais surtout, elle attire notre attention sur l’importance de notre style de vie. S’inspire-t-il du Christ et des encouragements de l’Église ou bien, sous prétexte de modernité, s’inspire-t-il des complicités subtiles avec la mode, les mondanités et le péché ? Avec tous nos frères chrétiens, mais aussi avec tous ceux qui souffrent de la faim, d’un manque de liberté ou de dignité, avec tous ceux pour qui la vie quotidienne est une ascèse imposée, entrons dans ce jeûne du Carême comme dans le bain d’une nouvelle naissance.
source : Église catholique en France
Seigneur, aide-nous à entrer
dans la pureté du jeûne
qui est le salut des âmes,
à te servir dans la crainte.
Nous qui jeûnons dans le corps,
apprends-nous à jeûner aussi dans l'esprit,
à délier tout lien d'injustice,
à briser les violences.
Permets que nous donnions du pain
à ceux qui ont faim,
que nous ouvrions nos maisons
aux pauvres qui n'ont pas de toit,
afin de recevoir du Christ le grand amour.
("Entrer dans la pureté du jeûne" ~ prière de l'Église catholique de France)
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