Symbole de la fragilité de l'homme mais aussi
symbole de renaissance
Avec le mercredi des Cendres, nous entrons dans le cycle le plus long du calendrier liturgique. Ce cycle célèbre la mort et la résurrection de notre Seigneur, Jésus le Christ. Au début de notre parcours, Jésus nous adresse une heureuse injonction :
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ! (Mc 1, 15.)
Se convertir et accueillir la Bonne Nouvelle ne sont possibles que si nous consentions à entreprendre individuellement et collectivement le cheminement que le mystère pascal exprime : faire l’expérience d’une mort de laquelle surgit, plus belle et plus intense, la vie en Christ. Cela signifie, en d’autres termes, qu’on ne peut pas entrer dans le projet que le Seigneur inaugure si l’on n’abandonne pas le vieil homme, si l’on ne fait pas passer nos us et coutumes par le filtre de l’enseignement du Seigneur. La Bonne Nouvelle à laquelle il nous est commandé d’adhérer c’est le Christ qui donne à nos vies une nouvelle orientation.
Les textes du mercredi des Cendres exposent, dès l’amorce du Carême, les trois piliers que chaque chrétien est appelé à observer en vue de son renouveau. Il s’agit de :
o la prière,
o le jeûne,
o l’aumône.
Pour tous, l’observance implique une certaine mort.
Extrait de la lettre de Carême de l’archevêque de Bangui
Nous devons prendre le temps, dans une vie agitée, de nous recueillir. Prier à l’image de Jésus qui savait prendre du temps, échappant à la foule pour mieux la retrouver après son dialogue avec le Père. En méditant la Parole dans le silence, en éteignant la télévision ou la radio, en évitant d’être trop dépendant des smartphones, nous acceptons chaque jour de nous mettre quelques minutes devant le Seigneur pour nous laisser saisir par Lui. Essayons donc de faire silence en nos vies, de sortir de la superficialité de certains emplois du temps pour donner priorité à l’Essentiel.
source : Église catholique en France
« Une demi-heure de méditation est essentielle
sauf quand on est très occupé.
Alors une heure est nécessaire. »
(Saint François de Sales)
Écrire commentaire
Jean-Louis (mercredi, 14 février 2018 09:53)
Nous imaginons souvent que nous mettre devant le Seigneur, c'est oublier tous nos soucis, fuir notre réalité, monter dans les nuages. Je crois plutôt que le Seigneur nous rencontre dans nos souffrances : là où nous avons l'impression de ne pas nous en sortir, c'est là qu'il vient nous montrer qu'il nous aime et qu'il nous dit : aie confiance.
Arnould Marie-Claude (mercredi, 14 février 2018 18:55)
Le plus important, comme tu nous le proposes dans le texte est de se laisser saisir par lui.
Savoir arrêter nos discours intérieurs et nous en remettre à Lui en toute confiance.
Merci pour ce parcours de carême.